Malgré certains artistes remarqués et des changements significatifs, cette 15e édition laisse songeur. Explication, entre poésie et effroi des sujets.
Les nouveautés s’avéraient prometteuses. D’un côté, un collège de sept jeunes curateurs du Palais de Tokyo imaginant «Là où les eaux se mêlent», projet dont le titre poétique augurait, au cœur de la cité des Confluences, de fluides dialogues entre les œuvres, leur sens, la mémoire et l’architecture des sites : une mosaïque de «paysages» économiques, environnementaux, visionnaires voire science-fictionnels. De l’autre, succédant aux 6 000 mètres carrés de la Sucrière, les espaces cinq fois plus vastes de l’ancienne usine Fagor-Brandt allaient accueillir quarante-sept artistes (sept au macLyon et dix jeunes à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, pour ne citer qu’eux), dont 95 % des pièces seraient produites in situ , en partenariat avec des entreprises locales. Une biennale du renouveau, vertueuse, prospective,…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.