Gazette Drouot logo print

Les jardins secrets de Fabrice Hyber

Publié le , par Harry Kampianne

Que se cache-t-il derrière son nom, propice au jeu de mots ? Une question à laquelle nous avons tenté de répondre en le rencontrant dans son gigantesque atelier à Pantin. Portrait d’un homme ouvert sur la multiplicité des savoirs.

Fabrice Hyber dans son atelier, 2017. DR Les jardins secrets de Fabrice Hyber
Fabrice Hyber dans son atelier, 2017.
DR
La seule façon d’interroger l’univers, c’est d’y plonger à bras ouverts et d’étancher sa soif insatiable de connaissances : Fabrice Hyber est de ces artistes vivant en simultané plusieurs expériences. Ses essais avec différentes matières telles que le savon, le rouge à lèvres, le pétrole ou les plantes témoignent d’une boulimie d’entreprendre, d’innover et de créer de nouvelles ramifications se développant comme du lierre. Une image que l’on pourrait assimiler à son atelier, capable d’engranger plusieurs projets, tableaux ou sculptures en attente, le tout auréolé de démesure, d’excès et de folie douce. «C’est ma façon de pouvoir mener à bien un projet. J’ai besoin d’entreprendre plusieurs choses en même temps, de les réaliser en grand. Il suffit que je m’attelle à un seul projet à la fois pour ne pas y arriver. Trop de tension.» Outre une certaine curiosité, Hyber cultive la boulimie de se connecter à d’autres savoir-faire afin de provoquer des interactions entre les disciplines. «Selon moi, un artiste doit se confronter à la réalité du monde social», ajoute-t-il. «J’en ai besoin pour mes recherches, cela m’apporte d’autres sources d’inspiration. Je crée du lien et des dialogues que j’intègre dans mon travail.» Sa méthode est digne d’un sourcier…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous