Vente le
07 juin 2021 - 14:00 (CEST) -
Salle 10 - Hôtel Drouot - 75009
Ces douze toiles, en associant les empereurs incas à Pizarro, offrent un rarissime témoignage de syncrétisme historique, cela juste avant l’indépendance du Pérou.
École d’Amérique du Sud (Bolivie-Pérou), début du XIXesiècle. Portraits des empereurs incas et de Francisco Pizarro, douze toiles, 25 x 18 cm chacune. Estimation : 200 000/300 000 €, Adjugé : 270 480 €
École d’Amérique du Sud (Bolivie-Pérou), début du XIXesiècle. Portraits des empereurs incas et de Francisco Pizarro, douze toiles, 25 x 18 cm chacune. Estimation : 200 000/300 000 €, Adjugé : 270 480 €
La fin de l’Empire inca, vieux de plusieurs siècles et abritant plus de huit millions d’individus, effondré en quelques mois devant une petite armée d’à peine 200 hommes, a été mille fois racontée. L’hypothèse selon laquelle les Incas voyaient les Blancs comme des incarnations divines a souvent été avancée pour expliquer leur absence de résistance et chacun sait le sort réservé par Francisco Pizarro (vers 1475-1541) au dernier souverain, Atahualpa. En revanche, qui est capable de donner un autre nom d’empereur ? Et pourtant, ils sont treize à avoir gravé leur empreinte dans le sol pierreux des Andes, treize à avoir gravi petit à petit les sommets pour faire de leur territoire le plus vaste de toute l’Amérique du Sud, treize à avoir œuvré pour que cette civilisation précolombienne soit l’une des plus fascinantes du monde connu. La dispersion de douze toiles du début du XIX e siècle offre l’occasion d’évoquer leur parcours. «L’empire des quatre…
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