1768 notaires est la première étude notariale à créer son fond de dotation pour soutenir la création. Portrait d’un engagement artistique en résonnance avec le rôle souvent méconnu des notaires dans le monde de l’art.
Art et notariat font-ils bon ménage ? Alors que cette profession n’est pas la première vers qui les amateurs et acteurs du secteur artistique se tournent, Fabrice Luzu, associé de l’étude parisienne et lyonnaise 1768 Notaires, est bien décidé à faire changer les habitudes. Collectionnant lui-même, depuis vingt-cinq ans, des meubles d’architectes et de designers, il a souhaité mettre en avant les compétences de son étude en matière d’accompagnement des collectionneurs et mécènes en lançant le premier fonds de dotation artistique d’une étude notariale. «Chacun des sept associés faisait du mécénat de son côté, qui dans l’art, qui dans d’autres secteurs, selon ses sensibilités et centres d’intérêt. J’ai proposé que nous fédérions nos énergies», se souvient-il. Pas plus que d’autres professions libérales, les notaires n’ont à rougir de leur générosité. Mais rares sont ceux qui s’engagent au profit de la création. L’étude Morel D’Arleux Notaires, spécialisée dans le monde de l’art, créait en 2016 la Fondation 15 Saints-Pères sous L’égide de la Fondation de France, dédiée à l’insertion des jeunes. En 2020, les cinq chambres des notaires du Grand Paris se sont fédérées autour d’une fondation abritée à vocation sociale (mal logement et…
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