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Le réveil de la maison Sonneveld

Publié le , par La Gazette Drouot

À Rotterdam, l’emblème du fonctionnalisme néerlandais, où vécurent un riche industriel et sa famille dans les années 1930, renaît sous un angle contemporain avec l’Institut d’architecture des Pays-Bas.

L’installation de Santiago Borja sur le toit de la maison Sonneveld, à Rotterdam,... Le réveil de la maison Sonneveld
L’installation de Santiago Borja sur le toit de la maison Sonneveld, à Rotterdam, en 2016.
© Photo Johannes Schwartz
La maison Sonneveld semble être restée intacte. Construite entre 1929 et 1933, cette structure d’acier et de béton répartie sur trois étages, avec de larges baies vitrées, des balcons et des terrasses, est l’œuvre des architectes hollandais Andreas Brinkman (1902-1949) et Leendert van der Vlugt (1894-1936). Elle fait partie d’un ensemble de villas fonctionnalistes construites à cette époque à la demande des services d’urbanisme de Rotterdam, afin de revitaliser l’attraction du centre-ville face à la défection des ménages aisés, séduits par des villes plus petites et plus tranquilles, comme La Haye. L’idée d’emménager en centre-ville devait plaire à Albertus Sonneveld (1885-1962). À 24 ans, ce jeune homme d’affaires hollandais avait déjà vécu en Amérique. Dès 1900, il gravit les échelons au sein de la société Van Nelle et, de simple clerc, accède à partir de 1935 à la direction de cette entreprise spécialisée dans le conditionnement des produits agroalimentaires importés. Tandis que Brinkman et Van der Vlugt se voient confier la réalisation de l’usine Van Nelle, aujourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, Albertus Sonneveld dirige le duo d’architectes…
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