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La responsabilité des commissaires-priseurs

Publié le , par Marine Ranouil

Si d’aucuns se réjouissent de l’essor du marché des ventes publiques, il est légitime de redouter une augmentation mécanique des risques d’engagement de la responsabilité civile des commissaires-priseurs. Le point sur cette responsabilité somise aux aléas de la jurisprudence.

   La responsabilité des commissaires-priseurs
  
© Nicolas Vial
La responsabilité des commissaires-priseurs trouve son fondement à l’article l. 321-17 du Code de commerce. La nature de cette responsabilité diffère selon que l’action est engagée par l’acheteur ou par le propriétaire de l’œuvre qu’on leur a confiée en vue de la vente. Ils engagent leur responsabilité délictuelle à l’égard de l’adjudicataire, et contractuelle vis-à-vis du vendeur. La responsabilité délictuelle des commissaires-priseurs L’acheteur contracte avec le propriétaire du bien, qui n’est pas le commissaire-priseur. En effet, les commissaires-priseurs agissent seulement en tant que mandataires du vendeur, comme le précise l’article l. 321-5, I du Code de commerce. Ils sont tiers à la vente vis-à-vis de l’adjudicataire. De ce fait, la responsabilité en cause à l’égard de l’acheteur est de nature délictuelle et a pour assise juridique l’article 1240 du Code civil. Sur ce fondement, l’acheteur insatisfait devra prouver cumulativement l’existence d’une…
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