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La Réserve des livres rares de la BnF

Publié le , par Anne Foster

Parmi les différents départements de la Bibliothèque nationale de France, la Réserve des livres rares, qui conserve l’histoire du livre imprimé des origines aux avant-gardes les plus radicales, est l’un des plus méconnus.

Giovanni Palazzi, Aquila Saxonica, Venise, Johann Jacob Herz, 1673-1674, In-foli... La Réserve des livres rares de la BnF
Giovanni Palazzi, Aquila Saxonica, Venise, Johann Jacob Herz, 1673-1674, In-folio.
Bibliothèque royale d’abord, puis nationale depuis la Révolution, l’institution de la rue de Richelieu a évolué au rythme des changements de régime de la Nation. À l’étroit sur son site historique, elle a en partie déménagé quai François-Mauriac, dans le bâtiment dessiné par Dominique Perrault –  selon la volonté de François Mitterrand, président bibliophile  –, ouvert au public en 1996. Plusieurs de ses départements –  les Monnaies et Médailles, les Manuscrits ou les Cartes et Plans  – demeurent rue de Richelieu, quand les Livres imprimés –  et la Réserve des livres rares  – ont migré dans le 13 e arrondissement. Lorsqu’en 2014, succédant à Antoine Coron, son directeur pendant plus de vingt ans, Jean-Marc Chatelain a organisé l’exposition « Éloge de la rareté », célébrant les enrichissements des deux dernières décennies, le public a découvert que la Réserve des livres rares n’était pas uniquement le conservatoire des livres imprimés aux premiers temps de la typographie, ni celui des seules reliures royales, mais de publications plus inattendues  : une reliure en acier au profil de Staline, réalisée à la gloire du « Petit Père des Peuples » en 1935, des livres pour enfants en toutes langues, ou encore The Map , l’album…
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