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La Beyrouth Art Fair ou l’art contemporain au levant

Publié le , par Dimitri Joannides

En rendant cette année hommage aux artistes femmes, cette 7e édition, qui s’est tenue du 15 au 18 septembre dans la capitale libanaise, invitait à poser un nouveau regard sur l’art moyen-oriental d’aujourd’hui.

Adel Bentounsi (né en 1982), L’Homme nu, 2013, photomontage, 52 x 72 cm (détail)... La Beyrouth Art Fair ou l’art contemporain au levant
Adel Bentounsi (né en 1982), L’Homme nu, 2013, photomontage, 52 x 72 cm (détail).
© Les Ateliers Sauvages
Dans un pays où le budget du ministère de la Culture avoisine tout juste les dix millions de dollars et qui est, pour l’essentiel, consacré aux fouilles archéologiques, il va sans dire que les initiatives privées sont les bienvenues. Si, à la Beyrouth Art Fair, les banques libanaises montrent la voie depuis la création de l’événement (2010), en soutenant les jeunes pousses et notamment la photographie, une kyrielle de collectionneurs privés s’impose, année après année, dans le paysage artistique régional. Les appartements et maisons des riches libanais sont immenses. Pourtant, ce qui étonne le plus en découvrant les stands des quarante-cinq galeries venues de vingt pays, c’est la quasi-absence d’œuvres monumentales. Ce signe du faible poids de la commande publique dans l’économie de l’art au Levant contraste significativement avec l’effervescence des projets muséaux portés par les puissants voisins du Golfe. Peu de sculptures également dans cette foire, où la peinture reste la discipline reine. Dans le carré «Revealing by SGBL», qui met en…
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