Réunies sous la bannière générique de «l’art outsider», trente-cinq galeries rêvent d’un succès commercial sous le ciel parisien, nourrissant le fantasme d’une création «hors norme» libérée de tout dogmatisme.
Depuis qu’elle a posé ses valises à Paris en 2013 et depuis 2015 dans l’élégant Hôtel du Duc , la version française de l’Outsider Art Fair tente de se hisser au niveau de son aînée new-yorkaise, qui vient de fêter ses 26 ans. Malgré une fréquentation timide 3 000 visiteurs en 2016 à Paris, contre 12 000 outre-Atlantique , rien n’entame la confiance et la détermination de sa directrice artistique, la francophone Becca Hoffman : «Nous voulons créer une foire différente de celle de New York, avec davantage de galeries européennes proposant des pièces introuvables aux États-Unis». Comme pour venir illustrer son propos : le stand d’une primo-arrivante de cette 5 e édition, la Fabuloserie. La galerie, inaugurée l’année dernière par Sophie et Agnès Bourbonnais, dévoilera la collection d’art «hors norme» de feu leur père, l’architecte Alain Bourbonnais. L’homme…
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