Dans ses Réflexions sur l’art suisse parues en 1896, cinquante ans après la création de l’État fédéral, le peintre et architecte Albert Trachsel fait de l’exception helvétique une question de tempérament : garants de «l’unité psychique et par conséquent esthétique» de la nation, ses artistes, «montagnards par caractère», produisent des œuvres «viriles, musclées». À l’heure des avis de recherche identitaire, Orsay prend le cas d'une scène particulière dans la lignée de rétrospectives déjà consacrées à Arnold Böcklin, Ferdinand Hodler ou Félix Vallotton.…
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