Feu sur les derniers jours de Vincent Van Gogh avec ce revolver de calibre 7 mm.
L’histoire est connue de tous : le 27 juillet 1890, dans un champ de blé cultivé derrière le château d’Auvers-sur-Oise, Vincent Van Gogh, las de vivre, se tire une balle dans la poitrine. Il ne succombe pas immédiatement et ce n’est que deux jours d’agonie plus tard que la mort viendra cueillir celui que le monde entier adule aujourd’hui. Vers 1960, un cultivateur ramasse un pistolet dans le champ fatidique et le donne au propriétaire de l’auberge Ravoux, là où justement le peintre résidait. De longues années, l’arme sera exposée au-dessus du comptoir de l’établissement, avant de faire l’objet d’un livre rédigé après enquête par Alain Rohan, Aurait-on retrouvé l’arme du suicide ? (Fargeau Éditions, Paris, février 2012), puis d’une présentation à l’été 2016 au Van Gogh Museum d’Amsterdam, lors de l’exposition «Aux confins de la folie : la maladie de Van Gogh». Le mythe n’ayant pas de prix, les enchérisseurs ont été plusieurs à batailler jusqu’à ce que l’un l’emporte à 162 495 €.