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Kamel Mennour, le meneur de jeu

Publié le , par Sylvie Blin et Céline Piettre

Vingt ans que le Parisien occupe le terrain de l’art contemporain, poursuivant un but unique : faire de sa galerie la meilleure, en s’autorisant quelques incursions du côté de l’art ancien.

Kamel Mennour. Kamel Mennour, le meneur de jeu
Kamel Mennour.
© Kamel Mennour
Que représente pour vous cet anniversaire et comment comptez-vous le célébrer ? C’est le constat d’une réussite, mais aussi l’opportunité de se remettre en question. Il y aura la publication d’un livre de récits chez Gallimard, dans lequel des intervenants vont raconter vingt  ans de Kamel Mennour à Paris, et d’un autre ouvrage, d’images celui-ci, chez Hatje Cantz. Je ne veux pas tout dévoiler… En 2012, vous décriviez votre galerie comme un maillage entre talents émergents et artistes reconnus. Qu’en est-il aujourd’hui ? Nous avons une écurie assez cohérente. Le parti pris de l’exposition «Été indien» (présentée le mois dernier rue Saint-André-des-Arts, ndlr) était de montrer nos artistes ayant entre 27 et 40  ans, comme Camille Henrot, Latifa Echakhch, Neïl Beloufa… Nous nous intéressons aussi à des talents consacrés, comme Lee Ufan et Anish Kapoor, et de plus en plus à des artistes disparus, puisque nous allons travailler bientôt avec un nouvel estate . Je souhaite que la galerie balaie une certaine histoire de l’art, soit par le biais d’un focus sur un artiste, soit par celui d’une confrontation, comme en juin dernier le dialogue entre le Caravage et Buren. L’identité de la galerie va évoluer dans cette direction. Pourquoi exposer le Caravage du cabinet Turquin en face d’une production originale de Buren ? Il s’agit d’un concours de circonstances. On est venu me trouver pour me proposer un projet, un peu différent de ce…
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