Le galeriste défend une frange de la création actuelle qui pourrait apporter une nouvelle définition de l’avant-garde et se bat pour la reconnaissance des artistes français sur le plan international.
Dans quel contexte êtes-vous devenu galeriste ? Lorsque j’ai ouvert ma première galerie, en 2001, rue de l’Échaudé, il s’agissait de faire plaisir à une jeune génération d’artistes peu montrée et de répondre à un monde de l’art contemporain qui était sous-capitalisé. Le Palais de Tokyo n’existait pas encore et il y avait de la place pour un nouvel espace, un choix conforté par un certain nombre de choses, dont le prix Marcel Duchamp attribué à Philippe Mayaux en 2006, à Dewar & Gicquel puis en 2012. Mais en 2010, le fait de changer d’adresse, d’avoir un espace plus vaste et connu des amateurs d’art, nous a apporté plus de visibilité. Cette galerie, avec sa vitrine signée par l’atelier du Pont est une sorte de manifeste ? Nous avons fait confiance à une architecte pour envisager la galerie de demain et cela nous a permis d’accéder à des œuvres historiques plus importantes, comme celles d’Alina Szapocznikow ou de Michel Parmentier. Avec cette galerie comme navire amiral, nous avons pu envisager d’autres projets en France comme Loev & Co, avec Stéphane Corréard, et de construire des collaborations à l’étranger avec des galeries comme Hauser & Wirth pour Alina Szapocznikow ou avec Ales Ortuzar pour Michel Parmentier, Gilles Aillaud et Key Hiraga. Ancien…
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