Gazette Drouot logo print

Julio Le Parc, au-delà des apparences

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

À l’occasion de sa nouvelle exposition, «Bifurcations», à la galerie Perrotin à Paris, ce géant de l’art nous a ouvert les portes de son atelier. Rencontre sous le signe de la lumière, de l’expérience et de la virtualité.

© Guillaume Ziccarelli Julio Le Parc, au-delà des apparences
© Guillaume Ziccarelli
À Cachan, près de Paris, se cachent depuis trente ans l’atelier et les appartements privés d’un des artistes les plus emblématiques de l’art dit «géométrique», cofondateur du GRAV Groupe de recherche d’art visuel. En 2017, l’éternel jeune homme de 89 ans, né à Mendoza en Argentine, reste un plasticien «en quête» d’expériences, offrant au spectateur des installations participatives, de féeriques œuvres de lumière, des tableaux troublant sa perception. Plus encore, il réalise aujourd’hui des pièces très high-tech, dans la continuité de ses recherches. Avant de le rejoindre, visite de son «showroom» et de sa «salle de jeux», au rez-de-chaussée. Véritables démonstrations ludiques de son talent, ils présentent aux collectionneurs un éventail de pièces parmi les plus marquantes de son corpus. Dans le «showroom», des œuvres vivantes et vibrantes des années 1960 à 1980 et quelques maquettes virevoltent au plafond, tournoient sur les murs, dans une obscurité atténuée par les jeux de reflets et de lumière, ainsi que le bruit de mécanismes actionnés. Plus loin, passé les pièces en enfilade de l’atelier mécanique et du bois, la «salle de jeux». Y sont montrées d’autres installations historiques, des années 1960 à 1970, où le son est omniprésent et le spectateur…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous