Gazette Drouot logo print

Jean-Philippe Échard : aux sources du mythe Stradivarius

Publié le , par Pietro Milli

Dans un livre largement illustré, le conservateur du musée de la Musique de Paris retrace l’histoire de la lutherie de Crémone et de l’atelier de Stradivari. En s’appuyant notamment sur la collection d’instruments conservés au musée.

© Charles d’Hérouville Jean-Philippe Échard : aux sources du mythe Stradivarius
© Charles d’Hérouville
Qu’est-ce qui caractérise la lutherie de Crémone entre les XVI e et XVIII e   siècles  ? Si le corpus des instruments crémonais présente un certain nombre de variations, par exemple au niveau de la silhouette des ouïes, leur fabrication répond à une intention, voire à un projet esthétique s’inscrivant dans une tradition artisanale et musicale  : celle de l’Italie du  Nord de la fin de la Renaissance. Ce qui la caractérise relève moins d’attributs technico-stylistiques que d’un très haut niveau général de qualité de fabrication, depuis les premiers instruments du XVI e   siècle jusqu’aux stradivarius. Cela se voit dans le choix des bois, dans la préciosité des vernis, ou encore dans la manière de fabriquer les filets, une forme de marqueterie très fine aux assemblages extrêmement soignés. Les savoirs de ces luthiers associaient l’œil et la main, au service d’une intention précise et d’une production remarquable. Pourquoi ces instruments ont-ils progressivement acquis une si grande valeur  ? Dans un premier temps, la valeur de ces objets de très grande qualité est liée, entre autres, à leur rareté. En effet, dès 1730, on peut constater les prémices du déclin de la lutherie…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous