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Jean Perzel ou l’énergie de l’épure

Publié le , par Christophe Averty

Depuis 1923, les ateliers Perzel perpétuent un design luminaire qui célèbre la modernité et l’innovation. Un patrimoine vivant nourri d’une pensée, d’un savoir-faire et d’une passion embrassant trois générations.

Jean Perzel et son neveu François Raidt, 1954. Jean Perzel ou l’énergie de l’épure
Jean Perzel et son neveu François Raidt, 1954.
© Archives Perzel
Il fallait qu’elle soit bienveillante et puissante, docile et sereine. La lumière que Jean Perzel (1892-1986) a explorée et apprivoisée tout au long de sa vie constitue tout autant un héritage qu’une promesse, une exigence qu’un défi. Au tournant des années 1920, à l’instar des grandes aventures qui ont inauguré le XX e  siècle, l’histoire de ce maître verrier d’exception va épouser le progrès, le confort et l’esthétique d’une société moderne, en rupture avec le passé. Au monde et aux modes de vie qui changent, il lui faut désormais offrir un éclairage nouveau, en définir les contours et en transmettre les aspirations. Perzel devient alors l’architecte et le passeur d’une élégance qui puise au mouvement art déco son esprit rationnel, son dessin épuré et son éclat intemporel. La fée électricité D’origine tchèque, fils et petit-fils de verrier, Jean Perzel suit, avant la Première Guerre mondiale, l’apprentissage traditionnel et exigeant d’un compagnon du devoir. De sa Bavière natale, il arpente l’Europe à pied, d’Autriche en Italie, et s’aventure à Alger au gré d’une collaboration, acquérant les techniques séculaires…
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