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Jean-Marc Dumontet, collectionneur atypique

Publié le , par Stéphanie Pioda

Producteur de spectacles et bourreau de travail avec ses six théâtres, il est aussi un boulimique de street art, qu’il achète essentiellement aux enchères. Rencontre.

Jean-Marc Dumontet. DR Jean-Marc Dumontet, collectionneur atypique

Jean-Marc Dumontet. DR

Comment s’est effectuée votre «entrée dans le cercle des collectionneurs  ? C’était il y a quatre ans environ, à New York, où j’ai découvert tout particulièrement le travail de Shepard Fairey. Puis, dans un second temps, avec un de mes amis, Nicolas Laugero Lasserre, alors qu’il présentait sa collection dans le cadre d’une exposition itinérante. Il m’a guidé pour mes premières acquisitions lors d’une vente aux enchères de la maison Digard en juin 2015, où j’ai acquis une douzaine d’œuvres, de Swoon, Shepard Fairey, C215 entres autres... Depuis, j’avance seul, sans conseiller, et j’ai accumulé la plupart des œuvres dans mon bureau, mais aussi dans les couloirs, les salles de réunion et les autres bureaux, où mes collaborateurs sont désormais très curieux des nouvelles pièces qui arrivent, au point de me signifier leur intérêt pour l’une ou l’autre, qu’ils aimeraient voir dans leur propre bureau. En revanche, il y en a très peu chez moi. Vous profitez plus des œuvres de cette manière  ? Oui, je travaille beaucoup et je suis très heureux d’y poser régulièrement mes yeux, cela me rend joyeux  ! Mais il y a aussi une notion de partage avec les artistes avec lesquels je travaille. Des discussions naissent autour du street…
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