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Howard Greenberg, de l’archive à l’histoire

Publié le , par Sophie Bernard

Au fil des décennies, le galeriste new-yorkais s’est imposé comme un grand spécialiste de la photographie du XXe siècle, représentant des figures majeures tels Walker Evans ou Henri Cartier-Bresson. Retour sur un parcours exceptionnel.

Howard Greenberg Howard Greenberg, de l’archive à l’histoire
Howard Greenberg
© Courtesy Julian Schaer & Jean-Jacques Naudet
Quel est votre premier souvenir lié à la photographie  ? Dans l’enfance, je me souviens de mon père tenant sa caméra pour faire des films de famille. Plus tard, étudiant, ma petite amie et un ami d’enfance sont à l’origine de mon intérêt pour la photographie. Un autre souvenir me vient  : en 1970, alors que j’étais en Europe, j’ai eu un grave accident de voiture et, pendant ma convalescence, lorsque je suis rentré chez moi à Brooklyn, une amie de ma mère qui partait au Japon m’a demandé ce qu’elle pouvait me rapporter. J’ai répondu  : un appareil photo Pentax. Deux ans plus tard, j’ai abandonné mes études de psychologie pour devenir photographe à plein temps. Cette expérience vous a-t-elle servie quand vous êtes devenu galeriste  ? Sans aucun doute, car j’ai appris à regarder le monde et les gens autrement. De plus, avoir pratiqué la chambre noire   ce que j’adorais  m’a donné les compétences nécessaires pour reconnaître un bon tirage. C’est une expérience incomparable. Et lorsque j’ai emménagé à Woodstock en 1972 et que j’ai commencé à travailler dans le journal local, le fait d’être photographe m’a permis de rencontrer et d’intégrer la communauté artistique de la ville. En 1977, vous fondez le Centre pour la photographie…
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