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Benoist Drut, un frenchie à new york

Publié le , par Dimitri Joannides

Face aux décorateurs superstars américains, quelques marchands tirent leur épingle du jeu. Rencontre avec le dirigeant français de Maison Gerard, fondée à manhattan il y a quarante-cinq ans.

Benoist Drut Benoist Drut, un frenchie à new york
Benoist Drut
© Robert Levin
Bien connue des spécialistes à travers tous les États-Unis, Maison Gerard ne l’est pas moins en Europe : maisons de ventes et galeries voient en elle l’une des principales portes d’entrée du marché tant convoité de la haute décoration outre-Atlantique. Pour Benoist Drut, si le métier de décorateur relève en France d’une image encore floue, où se mêlent sarcasme et condescendance, il n’en est rien, car «le travail d’un décorateur peut être absolument extraordinaire». Lorsqu’il fonde sa maison en 1974, à New York, le marchand hollandais Gerardus Widdershoven fait figure de pionnier. Alors que le marché donne la primeur à l’art nouveau, lui se tourne vers l’art déco. Et il voit loin. En baptisant sa boutique «Maison Gerard», Widdershoven veut hisser sa marque au rang de mythiques manufactures telles que les maisons Jansen ou Charles, ni plus ni moins ! Son credo ? Ne s’intéresser qu’à des pièces de très haute qualité. «Acheter une pièce médiocre ou moyenne est toujours une perte de temps», affirme le fondateur, qui, malgré son départ en retraite en 2012, peut se flatter de voir son entreprise perdurer grâce à une…
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