Fulgurant, féroce et amène, l’œil de Toulouse-Lautrec révèle toute son humanité dans la rétrospective du Grand Palais. Quelque deux cents œuvres d’une expressivité débarrassée des clichés.
Depuis 1992, année de sa dernière grande rétrospective, Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) sommeillait dans le souvenir un peu flou du Montmartre des peintres et du Paris des bas-fonds. Il fallait raviver nos mémoires, montrer du mythique rebelle le monsieur, le titi aristo, le tendre candide comme le jouisseur espiègle et ravi, avide d’excès. Danièle Devynck, directrice du musée Toulouse-Lautrec à Albi, et Stéphane Guégan, conseiller scientifique auprès de la Présidence des musées d’Orsay…
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