Il a hérité de son enfance trois principes : construction, dessin et musique. Au contact d’Yves Chaland, son père spirituel qui lui a «tout enseigné», son dessin s’est structuré jusqu’à devenir son style.
C’est dans un immeuble bruxellois art nouveau qu’est abrité l’atelier de François Avril. Il le partage depuis trois décennies avec sa compagne Dominique Corbasson, artiste elle aussi. Éclairé par de grandes baies vitrées ouvrant ce jour-là sur un ciel au bleu pâle incertain, cet espace de travail paraîtrait pourtant presque austère avec ses hauts murs gris s’il n’était agrémenté de dessins aux murs par dizaines encadrés ou non tous formats confondus , d’affiches dont un grand nombre de bandes dessinées , de pots de crayons ou d’encres ou tubes d’acrylique aux couleurs joyeuses, d’objets aussi divers que variés disséminés sur ses tables de travail, dans un semblant de désordre toutefois très organisé. Non loin de l’entrée, quatre vélos se succèdent ! Bienvenue dans un monde de poésie… François Avril nous y accueille, ne sachant que faire de ses lunettes, les portant tantôt à la bouche pour les mordiller, puis les tenant à la main avant de les ajuster au bon endroit, sur le nez ! D’apparence réservée, l’homme aux lunettes voyageuses, qui pratique son art depuis plus d’une trentaine d’années, se montre volubile et ne se fait…
com.dsi.gazette.Article : 8076
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