Pour sa 3e édition, l’événement ne se limite plus aux seuls arts graphiques et à la sculpture qui avaient jusque-là fait sa signature, et s’ouvre à de nouvelles spécialités.
Petit Salon deviendra grand ! Créé en 2017, par les organisateurs du Salon du dessin, Fine Arts Paris affiche cette année encore ouvertement son ambition : devenir «le» salon de référence où les musées font leur marché. Pour l’édition 2019, la jeune foire dédiée aux beaux-arts de l’Antiquité à nos jours accueille quarante-six exposants, dont une dizaine de nouveaux marchands parisiens et internationaux.
Gustave-Frédéric Michel (1851-1924), La Forme se dégageant de la Matière , marbre, 58 x 47 x 35 cm. © Trebosc + Van Lelveld
Maître de François de Rohan (actif vers 1525-1546), page provenant d’un livre d’heures : Le Bain de Bathsheba, France, Paris, vers 1540-1546. © Les Enluminures
Vers de nouveaux horizons Pour les antiquaires et les galeristes, c’est une question de survie : il faut conquérir en permanence de nouveaux amateurs. Oui mais voilà, qu’ils soient sensibles ou non aux prescriptions des décorateurs vedettes, les nouveaux acheteurs européens, américains ou asiatiques n’appliquent plus du tout les codes d’achat de leurs aînés ! Désormais libérés du carcan des intérieurs parfaitement homogènes, les collectionneurs se laissent volontiers séduire par le mélange des genres. Fort heureusement, quelques inconditionnels du Grand Siècle, soucieux de cohérence stylistique,…
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