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FIAC 2016 : à la croisée des chemins

Publié le , par Alain Quemin

Après une décennie d’un formidable développement, la FIAC a enregistré ces dernières années des échecs et fait face à des défis, qu’elle doit désormais relever.

Marc Desgrandchamps, Sans titre, 2015, gouache sur papier marouflé sur toile, 200 x 150 cm.... FIAC 2016 : à la croisée des chemins
Marc Desgrandchamps, Sans titre, 2015, gouache sur papier marouflé sur toile, 200 x 150 cm. Galerie Lelong.
Courtesy Marc Desgrandchamps & Galerie Lelong
Il semble loin, aujourd’hui, le temps où la FIAC peinait à trouver ses marques sur la scène mondiale de l’art contemporain. Excentrée, exilée de 1999 à 2000 porte de Versailles, dans un parc des expositions sans aucun charme, la foire parisienne ne pouvait pas attirer les plus grands collectionneurs internationaux, parfois même français, et, partant, les meilleures galeries au monde. Le fait de regagner le centre de Paris et ses beaux quartiers en occupant de nouveau, à partir de 2006, le somptueux cadre du Grand Palais, lui a permis de reconquérir les collectionneurs et des exposants de niveau toujours plus élevé. Depuis cette date, les progrès puis le succès de la FIAC sont indéniables, ce qui lui a permis de se rapprocher des manifestations du genre les plus importantes au monde. Bien sûr, la foire-reine Art Basel, située au cœur de l’Europe, en Suisse, avec ses deux déclinaisons à l’étranger  Art Basel Miami aux États-Unis, qui a étendu son empire aux Amériques, puis Art Basel Hong Kong, en Asie reste toujours sans rivale.   Omar Ba (né en 1977), Promenade masquée 2 , 2016, huile, acrylique, gouache et crayon sur toile, 200 x 200 cm. Galerie Templon. Courtesy Galerie Daniel Templon,…
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