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F comme Fifty Fathoms

Publié le , par Framboise Roucaute

Créée au début des années 1950, cette montre de Blancpain a fait le bonheur des marins et des plongeurs, avant de devenir un must de l’horlogerie.

La version Tornek Rayville de l’US Navy.  F comme Fifty Fathoms
La version Tornek Rayville de l’US Navy.
© Blancpain
Cinquante brasses… Étrange unité de mesure qui désigne la première montre de plongée moderne dans l’histoire de l’horlogerie. Une montre simple, utilitaire et sans chichis. Une montre des grands fonds qui fait le job. Bref, la Fifty Fathoms de Blancpain est d’abord opérationnelle, répondant à un ordre de mission purement militaire lors de sa création, en 1953. Best-seller de Blancpain, elle fait aujourd’hui l’objet dans sa version d’origine d’une véritable traque sur les forums, considérée par les puristes comme une prise de guerre, tant elle est rare sur le marché. À l’Hôtel Drouot, la dernière en date s’est vendue 6 500 €, le 19 juillet 2017 (Gros & Delettrez OVV), soit plus de trois fois le prix de son estimation. Ses inconditionnels la préfèrent de loin à sa cadette, la très médiatique Submariner de Rolex. Plus discrète et pour cause, puisque la Fifty Fathoms est née dans l’ombre des services secrets français. Un enjeu vital pour la première unité de nageurs de combat du commando Hubert et le Sdece (prononcer «zdek»), créé par Robert Maloubier, star en chef du renseignement. C’est de cette montre que vont dépendre, entre autres, les opérations de déminage de ce groupe d’élite : soixante-dix hommes,…
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