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Éric Lefebvre redonne des couleurs à Cernuschi

Publié le , par Valentin Grivet

Nouveau parcours, objets restaurés, scénographie repensée… Le musée qu’Éric Lefebvre dirige depuis 2005, entièrement dédié aux arts de l’Asie, s’est offert un bain de jouvence sous son égide.

Éric Lefebvre dans la salle du bouddha Amida. © Pierre Antoine Éric Lefebvre redonne des couleurs à Cernuschi
Éric Lefebvre dans la salle du bouddha Amida.
© Pierre Antoine
Le lieu que vous dirigez, déjà rénové l’année de votre nomination, ne devait pas bénéficier du plan lancé en 2014 par la Ville de Paris pour revaloriser ses musées. Quels ont été vos arguments pour convaincre de la nécessité d’en réinventer le circuit de visite et la scénographie ? Ce projet s’est en effet ajouté aux huit autres, dont ceux de Galliera et de Carnavalet, pour n’en citer que deux. Il y avait un fort besoin de répondre aux attentes des visiteurs. Nous devions faire un effort pédagogique profond pour toucher tous les publics, qu’ils puissent appréhender les objets, les comprendre, en ayant les clés nécessaires. Aujourd’hui, on parle beaucoup de l’Asie, et les nouvelles générations doivent pouvoir relier ces informations à une histoire, un passé, un patrimoine. En matière de muséographie, les institutions ont considérablement évolué depuis  2005. Il fallait revoir la manière de construire le discours et la présentation, en alliant signalétique classique et contenus numériques. Le nouveau parcours est aussi l’occasion de dévoiler des œuvres jusqu’ici rarement montrées, conservées en réserve. Sur les six  cent  cinquante  pièces exposées, quatre  cent  trente ne l’étaient…
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