La juridiction administrative confirme le refus du certificat d’exportation à l’encontre du Judith et Holopherne attribué au Caravage par Éric Turquin, sans s’arrêter au vice de forme de la procédure.
Attribué à Michelangelo Merisi, dit le Caravage (1571-1610), Judith tranchant la tête d’Holopherne, vers 1604-1605, toile, 144 x 173 cm (détail).
Photo Studio Sebert
Attribué à Michelangelo Merisi, dit le Caravage (1571-1610), Judith tranchant la tête d’Holopherne, vers 1604-1605, toile, 144 x 173 cm (détail). Photo Studio Sebert
Comme si le couple formé par Judith et Holopherne n’avait pas fait suffisamment de fracas, le grand tableau surgi il y a deux ans fait parler de lui pour une tout autre raison que la dispute qu’il a pu soulever sur son attribution au Caravage par l’expert Éric Turquin. Dans une nouvelle décision qui ne manquera pas d’alarmer les tenants du marché de l’art et les collectionneurs, la cour administrative d’appel a rejeté un recours des propriétaires de la toile. Le litige est pourtant né d’une négligence d’une administration déficiente. Le tableau avait été présenté au commissaire-priseur toulousain Marc Labarbe en avril 2014. Une demande de certificat d’exportation fut déposée par l’entremise d’Éric Turquin le 26 novembre 2015. Selon l’article R. 111-6…
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