Le président depuis 2016 du Brooklyn Museum, à New York, revient sur les défis et accomplissements de cette institution parmi les plus importantes des États-Unis.
Avant que Brooklyn ne soit rattaché à New York, son musée fut pensé comme un rival du Metropolitan Museum, avec un bâtiment XXL et l’une des collections les plus complètes du pays. Mais dès ses débuts, le Brooklyn Museum a imposé une identité plus démocratique, voire un brin révolutionnaire. Depuis son arrivée, le duo formé par Anne Pasternak – directrice depuis 2015 – et David Berliner tient brillamment la barre de ce musée engagé, organisant des expositions coup de poing comme «The Legacy of Lynching» ou «We Wanted a Revolution : Black Radical Women, 1965–85», et n’hésitant pas à vendre un Francis Bacon de la collection permanente pour financer de nouvelles acquisitions. Vous êtes avocat de formation. Comment avez-vous été propulsé dans le monde de l’art ? En me passionnant pour l’art dans l’espace public, il y a plus de vingt ans, via l’association Madison Square Park Conservancy. À l’époque, ce quartier était malfamé, mais on s’est mis à y produire trois à quatre projets artistiques par an. Le pavillon américain de la dernière Biennale de Venise est d’ailleurs une installation de Martin Puryear que nous avions proposée ! Quelle a été votre transition vers…
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