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D comme damasquine

Publié le , par Marielle Brie de Lagerac

Cette technique d’ornementation du métal au moyen de fils de cuivre, d’or ou d’argent a trouvé sa pleine expression en Orient et séduit tardivement l’Europe. Jusqu’à aujourd’hui, elle est restée l’apanage des créations luxueuses.

Couteau persan pech quabz, XIXe siècle, poignée et fourreau en fer à décor damasquiné... D comme damasquine
Couteau persan pech quabz, XIXe siècle, poignée et fourreau en fer à décor damasquiné d’or et d’argent, lame cintrée en damas frisé avec cartouche en argent. 23 novembre 2013, Versailles. Éric Pillon Enchères OVV, Jean-Pierre Osenat Fontainebleau OVV.
Adjugé : 183 €
L’art de la métallurgie, depuis la plus haute Antiquité, n’alla pas sans une recherche esthétique employant des méthodes de gravure et d’incrustation. Déjà, l’Égypte antique maîtrisait le damasquinage et l’appliquait sur le bronze, puis la technique voyagea dans le bassin méditerranéen et se déploya sur d’élégantes épées mycéniennes. Peu à peu, les filets d’or et d’argent s’incrustèrent également dans le fer ou l’acier. L’Asie ne fut pas en reste et la Chine des Royaumes combattants (V e -III e   siècle avant notre ère) en particulier pratiqua cet art. Le Moyen-Orient surtout y excella, et Damas le perfectionna si bien qu’il lui donna son nom  : damasquine, appelée également «damasquinure» ou «damasquinage». Des techniques traditionnelles Il existe encore aujourd’hui différentes techniques de damasquinage  : deux relèvent de la tradition orientale, la troisième la…
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