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Collections Aristophil opus IV

Publié le , par Philippe Dufour

Manuscrits, correspondances et éditions rares, ou encore dessins et peintures forment ce fonds hétéroclite mais cohérent. La prochaine session de vacations en dévoile des pans exceptionnels, surtout artistiques et historiques.

Henri Martin (1860-1943), Le Bassin, huile sur toile, signée en bas à gauche, numérotée... Collections Aristophil opus IV
Henri Martin (1860-1943), Le Bassin, huile sur toile, signée en bas à gauche, numérotée 5 au dos, 66 88 cm (détail). Vente n° 15 B, lundi 1er avril
Estimation : 300 000/500 000 
C’est désormais un rendez-vous parisien très attendu  : la dispersion à épisodes du fonds  colossal  de la société Aristophil reprend ce printemps, avec un opus, quatrième du nom, tout aussi étoffé que les précédents. Pilotée par les quatre maisons de ventes aux enchères  Aguttes, Artcurial, Drouot Estimations  et Ader réunies sous le sigle OVA («Opérateurs de ventes pour les collections Aristophil»), la session est découpée en sept vacations, qui ne nécessiteront pas moins de cinq jours. Obéissant à une volonté de classement instaurée dès l’origine, elle s’ordonne cette fois autour de deux thèmes centraux, les beaux-arts et l’histoire, tout en revenant encore sur la littérature, tant les réserves semblent inépuisables en ce domaine. Grande nouveauté de cette séquence  : le dévoilement, en deux ventes successives, de dessins et de peintures qui vont subtilement dialoguer avec des écrits de leurs auteurs. Le lundi 1 er   avril, Aguttes présentera ainsi un courrier de février  1890 signé de Vincent Van Gogh  : «Une lettre vraiment capitale, souligne l’expert Thierry Bodin, car écrite au premier critique qui reconnut son génie, Albert Aurier.» Estimée 80  000/100  000  €, elle fera écho au dessin contemporain d’un Champ de blé fermé par un mur… . Croqué à l’asile de Saint-Rémy-de-Provence, ce dernier devrait s’appréhender autour de 250  000/300  000  €. Autre résonance savante, celle donnée par les huit toiles d’ Henri Martin dont Le Bassin , acheté 929  400  € lors de la vente de la collection Paul Riff, par Rennes Enchères en avril  2012, et ici estimé 300  000/500  000  €  à sa correspondance avec Émile Toulouse, d’environ 680  pages, accessible autour de 12  000  €. Quant à Pierre-Auguste…
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