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Claude Viallat, le taureau et la toile de Nîmes

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

Entre ses peintures tauromachiques, ses toiles emblématiques, ses expositions et la mise à jour de ses collections, Claude Viallat ne cesse de travailler. Dans son atelier nîmois, il explique ses multiples activités.

  Claude Viallat, le taureau et la toile de Nîmes
 
© Sylvie Boulloud
Nîmes, juillet 2019. Dans son atelier, non loin du centre, Claude Viallat ne semble pas terrassé par la chaleur caniculaire. À 83  ans, affable et toujours alerte, le chantre du mouvement Supports/Surfaces illustre un livre de poésies de Philippe Denis pour les éditions Éric Coisel. Dans le même temps, il s’emploie à enrichir son fonds d’objets taurins mis en dépôt au musée des Cultures taurines Henriette et Claude Viallat de la ville, supervise ses prochaines expositions à Zürich, à la galerie Andres Thalmann et au salon du Prieuré de Manthes (Drôme), avec ses deux assistants, Jean Fabro et Alexandre Giroux. En 1990, le Nîmois de naissance — exposé cet été à la Venet Foudation – a investi les murs d’un ancien relais de poste, où il vit toujours avec son épouse Henriette, et dont une partie lui sert d’atelier. Dans la courette ensoleillée, l’odeur de peinture se mêle à celle des vieux objets et textiles recyclés  : «Au rez-de-chaussée, ce sont mes réserves d’objets tauromachiques, où j’entrepose aussi des tissus et artéfacts pour travailler.» Suspendue, une «partègue» perche dont on se sert pour faire avancer les barques dans les marais occitans, ndlr  d’où pend un tissu écarlate, œuvre de feu son acolyte Toni Grand. Non loin, un trophée («massacre de taureau») surplombe…
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