Le cinéaste russe Andreï Kontchalovsky livre le portrait fragmenté d’un maître de la Renaissance mystique, en plein doute créatif.
Nous sommes à Florence, au début du XVI e siècle. Tiraillé entre les Della Rovere, famille du défunt pape auquel il a promis un tombeau majestueux, et les Médicis, qui viennent d’accéder au pontificat et lui ont commandé la façade de la basilique San Lorenzo, Michel-Ange doit louvoyer s’il veut continuer à créer. Les compromissions avec le pouvoir, le cinéaste Andreï Kontchalovsky en sait quelque chose. Son arrière-grand-père maternel était le célèbre peintre réaliste Vassili Sourikov, son grand-père le «Cézanne russe» Piotr Kontchalovski et son père, Sergueï Mikhalkov, ancien président de l’Union des écrivains soviétiques, a rédigé à trois reprises les paroles de l’hymne national …
com.dsi.gazette.Article : 17550
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