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C comme Calatrava

Publié le , par Framboise Roucaute

C’est la montre d’initié par excellence. Un sans-faute. Numéro une du vestiaire masculin, la Calatrava de Patek Philippe traverse le temps avec cette tranquille certitude que lui confère l’indéniable statut de mythe horloger.

Montre Calatrava Pilot Travel Time lancée en 2015. © Patek Philippe C comme Calatrava
Montre Calatrava Pilot Travel Time lancée en 2015. © Patek Philippe
Au top des ventes aux enchères, cette valeur sûre ultraclassique a largement contribué au rayonnement de la marque. Douée, elle en assure la promotion constante, jusqu’à sa toute dernière  et très remarquée  apparition au poignet de Ryan Gosling dans Drive , film culte qui achève de la consacrer comme la montre du gentleman driver. D’où tient-elle son nom ? D’un ordre espagnol fondé en 1158, moitié monastique, moitié militaire ! Tout un symbole dont la croix figure quatre fleurs de lys stylisées qui vont devenir, à terme, le blason de la maison Patek Philippe. Un choix corporatiste qui s’inscrit dans la tradition cantonale suisse où chacun pavoise, blason à l’appui. Une parenté horlogère exemplaire Car ce qui vaut à la Calatrava sa réputation, c’est aussi son pedigree horloger authentiquement genevois. Ce sérieux calviniste qui garantit la bonne marche d’une montre et dont Patek Philippe est l’un des bénéficiaires incontestés. Une légitimité d’autant plus étonnante que ni Patek, horloger d’origine tchèque, ni Philippe, ingénieur français, ne sont issus du sérail helvète. En 1845, le premier s’associe au second et la société devient en 1851 Patek, Philippe…
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