Réticence des acteurs, nébuleuse des initiatives, verrous techniques… Bien qu’indéniables en matière de sécurisation du commerce de l’art, les bienfaits de la blockchain tardent à se faire sentir. 2020 sera-t-elle l’année de son décollage ?
Ils ne jurent que par la blockchain. À en croire certains, elle serait parée de toutes les vertus : grâce à elle, adieu les transactions louches et les attributions douteuses. Bien que séduisante, sa définition reste pourtant encore floue pour une bonne partie des acteurs d’un marché de l’art, pas toujours techno-compatibles. Pour autant, la blockchain n’est pas qu’un simple hochet pour start-up de l’industrie de l’art. Rembobinons. Lorsque la crise frappe, en 2008, la confiance dans les institutions financières centralisées s’effondre. Émergent alors les fameuses crypto-monnaies, dont la particularité est de faire appel à la blockchain, une technologie permettant d’enregistrer les transactions dans des registres décentralisés entre plusieurs utilisateurs constitués en réseau. Réputée inviolable, elle s’adapte à n’importe quel type d’échanges commerciaux,…
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