On les croyait ancrés dans la blockchain, les voici dans nos galeries ! Le premier espace physique de NFT a ouvert ses portes le mois dernier à New York : la Superchief Gallery expose depuis lors 300 NFT sur ses écrans en haute résolution.
Mais pourquoi les enseignes traditionnelles se spécialiseraient-elles dans les jetons non fongibles, destinés à être exposés et vendus, a priori, sur la toile ? Pour Kamel Mennour, qui a vendu 3 NFT en avril sur SuperRare, l’art numérique n’est pas «une fin de l’histoire, mais un retour à celle-ci». Ainsi, loin d’être mises de côté, les galeries s’apprêtent à jouer un rôle décisif auprès d’artistes et de collectionneurs qui se confrontent pour la première fois à l’art numérique et aux NFT. Ces porosités – pour reprendre Kamel Mennour – qui se créent entre le métier de galeriste et la blockchain pourraient bien n’en être qu’à leur début.
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