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Biennale d’Istanbul, une mémoire engloutie

Publié le , par Zaha Redman

En adoptant les conventions propres à la plupart des biennales, avec un conseil collégial et des thèmes d’actualité, cette 16e édition n’échappe pas à un certain lissage et oublie l’histoire.

Ozan Atalan (né en 1985), Monochrome, 2019, dim. de l’installation 300 x 300 x 100 cm,... Biennale d’Istanbul, une mémoire engloutie
Ozan Atalan (né en 1985), Monochrome, 2019, dim. de l’installation 300 300 100 cm, video 10 min, Commande de la 16e Biennale d’Istanbul, coproduction Mo.Co. Montpellier Contemporain.
© Sahir Ugur Eren
Résolument tournée vers les questions environnementales contemporaines, la 16 e   édition de la Biennale d’Istanbul se déploie sur trois lieux de la ville  : le musée de Pera, dans le quartier de Beyoglu, le nouveau bâtiment en construction de l’Université des beaux-arts Mimar-Sinan, à Tophane, et enfin l’île de Büyükada. Très fréquentés par les Stambouliotes pendant le week-end, les trois sites font apparemment l’unanimité au sein du public local, avec une forte présence de jeunes et d’enfants. L’actualité des œuvres y est pour quelque chose, mais les lieux exercent leur magnétisme, surtout le grand bâtiment inachevé sur la rive du Bosphore, avec son chantier…
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