Conservées dans la descendance d’un ancien artisan de la maison Lalique, plus de 80 créations du verrier suscitaient l’engouement. Attendu au plus haut à 15 000 €, ce flacon de parfum imaginé pour François Coty était emporté pour 31 000 €. Connu sous le nom de L’Idylle ou de L’Entraînement et le baiser, en référence aux décors mettant un couple en scène sur chacune de ses faces, sous un bouchon fleuri, il est remarquable par sa délicatesse, mais également par sa rareté. À rapprocher d’un modèle conservé au musée des Arts décoratifs, sans doute produit à titre expérimental, il fait partie des quelques exemplaires diffusés. Celui-ci serait la troisième version complète présentée en vente publique depuis vingt-cinq ans. Le talent de décorateur de René Lalique était également célébré à hauteur de 13 640 €, requis pour une suite de deux panneaux en verre blanc sur fond argenté, dits «merles et raisins», conçus en 1928 pour la Compagnie internationale des wagons-lits (52 x 12,5 cm). Un an plus tôt était créé le lustre Stockholm II, dont la vasque centrale peut également former à elle seule un plafonnier (diam. 15 cm). Accompagnée de ses ailettes (l. 27 cm) faisant ressembler l’objet à une étoile, elle obtenait 13 020 €. La pendulette «deux coqs» faisait remonter le temps jusqu’en 1929, moyennant 8 039 €. Signée, elle conserve son mouvement Ato et son cadran d’origine (19,5 x 22,8 x 8 cm).