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Asdis Olafsdottir, ambassadrice d’Alvar Aalto

Publié le , par Léa Legangneux

La directrice de la maison Louis Carré, qui interviendra dans le cadre du festival de l’histoire de l’art, revient sur l’importance de l’architecte finlandais sur la scène internationale.

Portrait d’Asdis Olafsdottir.  Asdis Olafsdottir,  ambassadrice  d’Alvar Aalto
Portrait d’Asdis Olafsdottir.
© Lucie Jean
Alvar Aalto considérait que l’architecture et l’art abstrait s’étaient tour à tour influencés. Mais entretenait-il lui-même des liens avec les artistes du mouvement moderne ? Aalto considérait que la démarche de l’artiste et de l’architecte moderne exprimait la cristallisation des idées et des connaissances accumulées dans le subconscient. Mais, afin d’éviter de théoriser sur cette approche instinctive, il déclarait  : «Je réponds en construisant.» Il faisait indiscutablement partie de la petite famille des artistes du mouvement moderne  ; ses amis proches se nommaient André Lurçat, Walter Gropius, Laszlo Moholy-Nagy, Fernand Léger , Alexander Calder , Constantin Brancusi, Christian Zervos… Comment fait-il la connaissance de Louis Carré  ? En 1955, Louis Carré est à la recherche d’un architecte pour le terrain qu’il vient d’acquérir à Bazoches-sur-Guyonne, dans les Yvelines. Fernand Léger et l’historien de l’art allemand Will Grohmann sont certainement les principaux entremetteurs, à l’origine de cette commande. Alvar Aalto et Louis Carré se rencontrent pour la première fois en 1956, à l’hôtel Danieli, pendant la biennale de Venise. Pourquoi Louis Carré a-t-il choisi Alvar Aalto alors…
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