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À Toulouse, on déplace – presque – des montagnes

Publié le , par Sarah Hugounenq

1 500 tonnes, 18 mois d’études, une centaine d’intervenants et quelques frissons. Telle est la recette d’une opération inédite en France : le glissement sur 33 mètres d’un monument dans son intégralité.

© Arc & Sites / Tisséo À Toulouse, on déplace – presque – des montagnes
© Arc & Sites / Tisséo
Ensommeillé depuis sa création en 1928, le monument à la gloire des combattants de Haute-Garonne à Toulouse est devenu, l’espace de quelques heures, l’un des édifices les plus commentés de France. Cette soudaine renommée vaut moins pour ses qualités patrimoniales intrinsèques que pour les prouesses d’ingénierie technique déployées au profit de sa préservation. Le 31  août dernier, cet arc de triomphe de 16  mètres de haut, inspiré de l’antique par son architecte Léon Jaussely –  grand prix de Rome  –, a été glissé sur 33  mètres, sous les yeux ébahis de la foule. Inédite en France, l’opération était commandée par l’extension de la station de métro François-Verdier, à l’aplomb de l’édifice, en vue de l’accueil d’une troisième ligne du réseau toulousain. Maître d’ouvrage de ce chantier colossal de 3  milliards d’euros, le syndicat des transports de la ville Tisséo mandatait en 2021 l’agence d’architectes et ingénieurs…
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