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Gilles Dyan :« le marché est devenu à la fois très dense et très sélectif »

Publié le , par Pierre Naquin

Alors qu’Opera Gallery célèbre en 2019 son premier quart de siècle, Gilles Dyan, son président et fondateur, revient sur l’évolution du marché de l’art et du métier de galeriste, ainsi que sur les développements qu’il envisage pour le futur.

Gilles Dyan. Courtesy Opera Gallery Gilles Dyan :« le marché est devenu à la fois très dense et très sélectif »
Gilles Dyan.
Courtesy Opera Gallery
Son développement rapide a pu en agacer certains. Dans le milieu artistique, Gilles Dyan, né à Tunis le 1 er   octobre 1960 de parents instituteurs, ne faisait pas vraiment partie du sérail, lui qui, après son bac et une première expérience dans l’affichage publicitaire, s’est retrouvé un peu par hasard à vendre, en porte-à-porte et dans les grandes surfaces, des lithographies de jeunes artistes des années  1980 aux ménagères et foyers à revenu moyen de la banlieue parisienne. Son groupe, Opera Gallery, compte aujourd’hui quatorze succursales en Asie, en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient, où sont exposées des œuvres de maîtres de la fin du XIX e et du XX e   siècle (Picasso, Miró, Chagall …), aux côtés d’artistes d’après-guerre ou émergents, sous contrat d’exclusivité, comme Manolo Valdés, André Brasilier   – dont Gilles Dyan vendait les lithographies pour quelques centaines de francs à ses débuts  –, David Kim Whittaker, Andy Denzler ou Lita Cabellut. L’originalité de son modèle économique a fait le succès de la marque qui, en  2014, vingt ans après sa création, affichait un chiffre d’affaires de 200  M€, employant…
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