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Lot n° 38

Francis PICABIA (Paris 1879 - 1953)

Résultat :
Non Communiqué
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Nature morte au maïs, vers 1937 Huile sur toile d'origine 89 x 116,5 cm Signé en bas à droite Francis Picabia Porte sur le châssis les anciennes étiquettes de la Joan Prats Barcelone Un certificat du Comité Picabia sera remis à l'acquéreur. Provenance: (n.v.) Galerie des 4 Mouvements, Paris the artist (n.v.) (-1946-) Palais Galliera, Paris, le 19 juin 1974, n°181 (repro.) Vente Piasa, Paris, le 11 avril 2001, n°140 (repro. couleur) Collection privée Exposition: Kunsthalle Basel. Francis Picabia; Sammlung Nell Walden, January 12-February 3, 1946. Bibliographie: William A. Camfield, Beverley Calté, Candace Clements, Arnauld Pierre, Francis Picabia Catalogue Raisonné. Volume III (1927-1939), n°1420 (repro. couleur) M.L Borras, Francis Picabia, n° 677 page 529 et Fig 872 page 412 Fin janvier 1937 Olga et Picabia quittent Paris pour aller préparer une exposition à Cannes, et Picabia annoncera assez fier à Gertrude Stein qu’il a vendu un tableau et quatorze dessins. S’il faut rappeler que cette année1937 est celle d’expositions de triste mémoire que ce soit à Milan ou à Munich , où le goût officiel se portait sur les réalismes qui donnaient alors dans tous les salons français, l’on peut comprendre que le style de Francis Picabia en perpétuelle évolution et reconstruction l’ai mené à des questionnements . « …. Mes tableaux, à côté des autres que j’ai fait avant de partir de partir pour le Midi n’ont pas été ce que je pensais, une déception de plus, je vais les recommencer. « in lettre 1936 à Gertrude Stein ‘’.. Peut être s’agit il des paysages évoqués dans un correspondance antérieur, un genre dont à peine à trouver la trace dans les peintures de 1936. La seule caractéristique commune des œuvres parvenues jusqu’à nous semble être le renoncement aux rudesses du style « enseigne » propres aux compositions envoyées à Chicago au profit d’u halo de mystère incluant diverses évocations d’anciennes cultures et traditions non seulement dans les sujets mais aussi dans la manière » Notre tableau par son sujet, réminiscence des natures mortes espagnoles du dix-septième siècle et mettant en scène le maïs originaire du Mexique, aliment de base des amérindiens, rappelle les racines sud-américaines de l’artiste. «..Picabia a surmonté sa sensation de vide, la dépression-le spleen, comme il disait- qui l’affectait, et le voici dans une période d’euphorie, grosse de réalisations et de promesses. A Cannes il expose en avril (Galerie Serguy 20- 30 avril 1937) huit tableaux dont Ann Sheridan et sa fille aux oiseaux, le Petit Mexicain, les Paons, Fanny, ...La période verte de Picabia ainsi nommée en raison de la dominante générale des tableaux, un vert somptueux et chaud. Voici l’origine de cette coloration insolite : un plombier ayant oublié un pot de peinture argentée antirouille, l’artiste eut l’idée de la mélanger à ses couleurs. Il en résultat cet éclat assez métallique à l’origine, mais qui a pris avec l’âge la patine des vieux émaux ... A cet ensemble d’œuvre s l’on peut ajouter Le Chats et la Nature Morte aux maïs … »….in Marie Luisa Borras Picabia

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