Ecole française du XVIIIe siècle
Portrait présumé de Thomas Corneille (1625-1709), frère de Pierre Corneille
Miniature sur ivoire
95 x 75 mm.
Frère de Pierre Corneille à qui il succéda le 23 novembre 1684 ; il fut élu à l’unanimité et reçu le 2 janvier 1685 par Racine.
Thomas Corneille a laissé quarante-deux œuvres dramatiques et obtint de grands succès au théâtre : les plus célèbres, Ariane, le Comte d'Essex, tragédies, le Festin de Pierre, comédie versifiée de Molière. Palissot lui reprocha plus tard ses « intrigues romanesques », et La Harpe « une versification flasque et incorrecte » ; Boileau disait de lui qu'il n'était « qu'un cadet de Normandie ». Voltaire dit, qu'exception faite de Racine « il était le seul de son temps qui fût digne d'être le premier au-dessous de son frère ». Voltaire dit ailleurs que c'était un « homme qui aurait une grande réputation s'il n'avait point eu de frère ».
Sa physionomie nous est connue par son portrait par Jouvenet, de la suite des 94 portraits d’académiciens commandée par l’abbé Dangeau, directeur de l’Académie Française, aujourd’hui présentée in situ (inv. MV 2933).
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.