ATELIER DE PIERRE PAUL RUBENS (Siegen, 1577 - Anvers, 1640)
Allégorie avec Saint Georges et le dragon dans un paysage
Toile.
Haut. 168 Larg. 248 cm. (Restaurations anciennes).
Certificat de libre circulation.
Provenance, par Élisabeth Royer :
- Collection Aguado, marquis de Las Marismas
- Hôtel Aguado, Paris, 6, rue Grange-Batelière, Vente après décès de la collection Aguado, en son hôtel, du 20 au 28 mars 1843, par Bonnefons de Lavialle et Benou, commissaires-priseurs, lot n°375, comme « Gozon, vainqueur du dragon de l’Île de Rhodes » (168 x 235 cm), adjugé 1.520 francs
- GAP
- Offert en hommage à Germain Sée (1818-1896), médecin de l’Empereur Napoléon III, du Sultan Mourad à Constantinople et de Victor Hugo, 45 bd Malesherbes, Paris
- Par descendance familiale, collection Pierre Sée (1880-1937), 8, bd Emile Augier, Paris,
- Spolié le 8 mai 1944 à madame Pierre Sée, née Hélène Cécile Alexine Anspach (1887-1976)
- Saisi par la Möbel-Aktion, sous le n° MA-B 1304. Entré au Jeu de Paume en mai 1944, Kiste Nr. MA-B 92 (vu le format de la toile, la caisse du Saint-Georges, « Kiste Nr. MA-B 92 » contenait probablement cette seule œuvre, entrée au Jeu de Paume entre avril et mai 1944.)
- Transféré à Nikolsburg (pièce 56) - Transféré à Kogl (n°635) et photographié le 19 février 1945
- Entré au CCP de Munich sous le n° 22303 sous le titre « King Charles 1st, St Georg and St. Agnes in landscape » (169 x 249 cm), rapatrié en France le 7 janvier 1947
- Restitué le 23 mai 1950 à Madame Pierre Sée, domiciliée chez son frère Robert Anspach (1893-1971) 3, bd Emile Augier, Paris,
- Collection Maurice Jose Y Vieira, 3, bd Emile Augier Paris 16e, puis 12 place Vendôme, Paris Ier.
- Hôtel Drouot, Paris, 20 avril 1951, « Tableaux anciens et modernes », Me Maurice Rheims commissaire-priseur, M. Haro expert, lot n°55 titré « La Présentation » (169 x 249 cm)
- Mme Adèle Reyman, réfugiée hongroise, acquis à la vente précédente pour 21.000 frs - Volé à Adèle Reyman qui porte plainte en novembre 1967
- Le tableau réapparait en février 1968 (Le Figaro du 1er février 1968, « Un Rubens inconnu découvert à Paris » ; Hans Wendland consulté en 1968 sur l’authentification du tableau)
- Hôtel Meurice, expert Alexandre Ananoff, Paris, 1er décembre 1976, lot titré « Saint Georges » et adjugé 240.000 frs (archives du Louvre)
- Galerie Alexander, c. 1980 - Collection particulière, acquis auprès du précédent,
- Par descendance, Philippe Méaille. An allegory of Saint George and the dragon by the workshop of Peter-Paul Rubens. Oil on canvas.
Bibliographie : Wolfgang Adler, Corpus Rubenianium Ludgwig Burchard Part XVIII, Landscapes and hunting scenes, Oxford University Press, New York, 1982.
La toile est référencée p.119, n°35.
Prolongement : texte de présentation par Aymeric Rouillac, "Offert par Napoléon III, volé par les nazis, le "Rubens anglais" échappe à l'incendie de l'Armée Rouge" à consulter sur www.rouillac.com.
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