Stanislas Lépine (1835 – 1892)
La Seine à l’estacade,... Lot 5
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Stanislas Lépine (1835 – 1892)
La Seine à l’estacade, 1880-85
Huile sur toile
Signée en bas à droite : S. Lépine
40 x 56 cm
Estimation : 20 000 / 30 000 €
PROVENANCE
Galerie Durand-Ruel, Paris
Vente: Paris, Hôtel Drouot, 30th March 1904, lot 33. Cabruja Collection, Paris
Malingue Collection, Paris
Galerie Schmit, Paris
Collection particulière
EXPOSITIONS
Paris, Galerie Durand-Ruel, Stanislas Lépine, 1892, no. 102
Paris, Galerie Rosenberg, Lépine, 1906, no. 33
BIBLIOGRAPHIE
R. M. Schmit, Stanislas Lépine, Catalogue raisonné de l'œuvre peint, Paris, 1993, no. 42, reproduit p. 18
Stanislas Lépine compte parmi les peintres ayant un amour inconditionnel pour la ville de Paris.
Souvent associé au quartier de Montmartre dans lequel il avait son atelier, c’est pourtant la Seine qu’il semble avoir élu comme modèle favori. Représenté depuis Auteuil à l’ouest jusqu’au Quai de la Rapée à l’est, le fleuve parisien apparait en effet sous son pinceau dans une large proportion de ses œuvres.
La vue ici représentée par l’artiste est celle de la passerelle de l’estacade vue depuis l’actuel Quai Saint-Bernard, un ouvrage démoli en 1932 qui se tenait à la pointe de l’île St Louis et qui donnait sur la haute coupole de l’église Saint-Paul-Saint-Louis.
Ce point du vue, également interprété par certains des inspirateurs de l’artiste, comme J. B. Jonkind en 1853, fut représenté pas moins de douze fois par Lépine qui en fit un des sujets récurrents de sa fin de carrière.
Aujourd’hui, quelques-unes de ces œuvres peuvent être admirées dans de prestigieuses collections publiques européennes et américaines telles que la Fondation C. Gulbenkian de Lisbonne ou le Norton Simon Museum de Pasadena en Californie.
Ce panorama est particulièrement représentatif du style de cet autodidacte que ses contemporains ont souvent rapproché de Corot. Laissant dans cette œuvre toute la place au dialogue entre le fleuve et le ciel, les rares personnages qui habitent la scène tiennent une place anecdotique. Remarquable pour ses tonalités, ce tableau témoigne de l’impulsion qu’a voulu donné Lépine à la peinture moderne pour la porter vers une palette plus claire, une palette qui ,selon les mots de John Couper, séduit par « ses tons de nuages et de perles » .
Note : 1 J. Couper, Stanislas Lépine, 1835-1892, Sa vie, son œuvre, Léonce Laget, Paris, 1969
Expert : Cabinet Brame et Lorenceau
Ce lot nous a été confié par un vendeur extra-communautaire et présenté en importation temporaire.
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