Vente le
26 mars 2022 - 14:00 (CET) -
194, chemin de Poutingon - 34070 Montpellier
Les masques Ngil témoignent de pratiques de régulation sociale, une forme d’Inquisition pratiquée par les Fang, peuple dont l’art fut le premier apprécié et collectionné.
Fang, Gabon, fin du XIXesiècle. Masque de la société du Ngil, bois de fromager, kaolin, fibres végétales, tissu, h. 55 cm. Estimation : 300 000/400 000 €
Fang, Gabon, fin du XIXesiècle. Masque de la société du Ngil, bois de fromager, kaolin, fibres végétales, tissu, h. 55 cm. Estimation : 300 000/400 000 €
L’apparition de masques aussi spectaculaires que ceux du Ngil est d’autant plus rare accompagnée d’une provenance irréprochable. Jamais exposé ni reproduit, celui présenté à Montpellier est resté en mains privées, à l’ombre de toute institution et de toute littérature, dans la descendance de René Fournier (1873-1931). Affecté à la direction des Affaires indigènes de Dakar en 1908, avant de devenir directeur du Gouvernement général de l’AOF (Afrique-Occidentale française), puis gouverneur de deuxième classe en septembre 1916, ce dernier rencontre probablement l’africaniste Maurice Delafosse à Dakar. C’est le début d’une initiation à l’art africain. Il est aussi possible qu’il ait participé à quelques missions au Gabon quand il est nommé, de 1917 à 1919, lieutenant-gouverneur au Moyen-Congo, s’étant alors rapproché du gouverneur de l’AEF (Afrique-Équatoriale française), Gabriel Louis Angoulvant. Quoi qu’il en soit, il collecte…
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