Marie-Étienne Nitot (1750-1809)

Trois aquarelles du peintre emblématique des voiliers de la grande flotte française s’élançaient dans la course aux enchères.

Le célèbre Marin-Marie entraînait dans son sillage une toile de Mathieu et une cafetière en argent du XVIIIe siècle… entre autres !

Préemption oblige, la dauphine peinte par Joseph-Siffred Duplessis sera reine en son château.

Marie-Antoinette était la reine de cette dispersion, grâce à des objets lui ayant appartenu.

Peu de femmes ont fait l’objet d’autant de représentations : en peinture, en littérature, au cinéma, dans la mode ou les arts décoratifs… Au fil des siècles, la dernière reine de France est devenue ce qu’on appelle une icône. C’est de nouveau sur elle...

Ces pièces de la manufacture de Sèvres étaient des témoins précieux des arts de la table au XVIIIe siècle.

L’instrument rappelait les talents musicaux de la souveraine au destin tragique : la guitare-luth, dont elle jouait à Versailles et à Trianon, vient de recevoir le meilleur accueil.

Travailler pour la cour impériale était un atout tant pour des bijoutiers-joailliers comme Nitot que pour des artistes tel Robert Lefèvre, qui lui fournit des portraits de Napoléon et de sa famille.

Le couple mythique fera l’objet, le 10 avril, d’une exposition à part entière dans les salons du 12 Vendôme de la joaillerie Chaumet. Intitulée «Joséphine et Napoléon, une histoire (extra)ordinaire», elle revient sur leur passion, évoquant en filigrane l’histoire de la maison fondée en 1780 par Marie-Étienne Nitot. 

Pour cette nouvelle session dédiée aux arts du XXe siècle tenue à Drouot le vendredi 29 mars, la maison Ader (M. Eyraud) mettait en avant des céramiques et verreries de l’époque art nouveau. Un vase (h. 56,5 cm) de Théodore Deck (1823-1891) voyait ses...