Jan II Bruegel le Jeune (1601-1678)

Cette vision cauchemardesque de Troie embrasée confine au sublime. Apprécié par les collectionneurs flamands du XVIIe siècle, le sujet, traité par l’artiste de manière fantastique, renvoie à des peurs ancestrales bien réelles.

Une rare suite de quatre cuivres évoque la reprise par Jan Bruegel le Jeune du flambeau de la grande tradition des Bruegel. Au menu, démonstration de virtuosité.

L’œuvre opulente du maître flamand a rempli ses objectifs avec un score rassurant, tandis que, dans un registre moderne, les peintures de Baya et les céramiques de Cocteau séduisaient par leur fraîcheur.

Mettant en scène, non sans une tendre ironie, des paysans se restaurant au cœur d’un village, le peintre anversois signe l’un des tableaux les plus appréciés de son répertoire, en son temps comme de nos jours.

Dans le froid de l’hiver, deux peintures d’ateliers, ceux de Bruegel le Jeune et de Cranach, glissaient allègrement vers de beaux scores.

Cette œuvre fourmillante de détails illustre le talent du peintre anversois à représenter la faune dans toute sa diversité, qui reprend ici un paysage conçu par le paternel, Jan Bruegel l’Ancien, dit de Velours.

Thème récurrent chez les artistes du Nord de la fin du XVIe siècle, la destruction de Sodome et Gomorrhe trouve ici une flamboyance propre au grand Jan Bruegel.

Jan Bruegel le Jeune a en partie repris un tableau, daté de 1618, de son père Jan Bruegel l’Ancien, dit de Velours.

L’année Bruegel se célébrait aux enchères avec un tableau de kermesse de Pieter II, porté à 1 152 000 €.

Si un résultat conséquent était attendu pour le premier portrait français de chasseur par Jean Daret, sa préemption est applaudie. Et celui, millionnaire, d’une peinture de Bruegel le Jeune est une belle confirmation.