Comment un commissaire-priseur peut-il placer un bien en vente privée, alors même qu’il s’apprête à le mettre aux enchères ? Après les événements Judith et Holopherne et Viel-Castel, le Conseil des ventes souhaite un éclaircissement des textes.
La vente du Judith et Holopherne , attribué au Caravage par l’expert Éric Turquin, dont la nouvelle a fait le tour du globe, a suscité quelques remous collatéraux dans le petit monde des commissaires-priseurs. Si bien que, selon nos informations, le Conseil des ventes volontaires (CVV) compte appeler l’attention de la chancellerie sur une situation qui lui paraît passablement brouillée. Certains commissaires-priseurs se sont en effet inquiétés des circonstances dans lesquelles leur confrère Marc Labarbe avait rebondi d’une vente aux enchères à une cession privée, la veille d’un événement annoncé à grand fracas à Toulouse. La commissaire du gouvernement auprès du Conseil des ventes n’a pas cru bon de ternir…
com.dsi.gazette.Article : 9443
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