Vente le
04 juin 2024 - 14:15 (CEST) -
77, rue Cauchoix - 95170 Deuil-la-Barre-Montmorency
La mise en vente prochaine d’une des «Méta-mécaniques» de Jean Tinguely, parmi les premières oeuvres que l’artiste mettra en mouvement, a tout d’une redécouverte.
Jean Tinguely (1925-1991), Meta-mécanique, 1955, sculpture cinétique en fer patiné noir, tiges métalliques, fils de fer et tôles peintes sur base tripode, 177 x 77 x 68 cm. Estimation : 150 000/200 000 €
Jean Tinguely (1925-1991), Meta-mécanique, 1955, sculpture cinétique en fer patiné noir, tiges métalliques, fils de fer et tôles peintes sur base tripode, 177 x 77 x 68 cm. Estimation : 150 000/200 000 €
On connaissait cette œuvre par une photo en noir et blanc prise en 1956 dans l’atelier de l’impasse Ronsin. Reproduite dans le premier tome du catalogue raisonné établi par Christina Bischofberger, qui en assure l’authenticité, cette Méta-mécanique ne disposait pas jusqu’à présent d’une notice. Passée aux enchères à Drouot au début des années 1970 lors d’une vente non cataloguée, elle rejoint aujourd’hui le corpus des débuts de Jean Tinguely. Arrivé à Paris en 1953 avec Eva Aeppli — sa première épouse — et leur enfant, l’artiste suisse peut déjà compter sur quelques contacts et surtout sur l’amitié de Daniel Spoerri, ancien danseur de ballet, qui l’invite à travailler avec lui sur le spectacle Prisme . D’emblée, l’ancien étudiant de l’école des arts appliqués de Bâle, la Kunstgewerbeschule, affirme son intérêt pour le mouvement et de nouveaux moyens d'expression artistique, hors des conventions. Le décor qu’il fabrique s’écroule au moment de l’entrée en scène du danseur… mais révèle déjà des clés de son œuvre comme la tension, l’entropie ou l’autodestruction. Lors de ses années de formation, qui s’étalent sur les années de guerre et d’après-guerre,…
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