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Un pas de deux avec Degas et le paradis avec Giampietrino

Publié le , par Philippe Dufour
Vente le 20 avril 2019 - 15:30 (CEST) - 14, boulevard Eindhoven - 14400 Bayeux

Edgar Degas était l’invité d’honneur de la vacation, représenté par l’une de ses emblématiques sculptures, mais la peinture de la Renaissance italienne n’était pas oubliée avec une œuvre attribuée à Giampietrino.

Edgar Degas (1834-1917), Préparation à la danse, pied droit en avant, épreuve en... Un pas de deux avec Degas et le paradis avec Giampietrino
Edgar Degas (1834-1917), Préparation à la danse, pied droit en avant, épreuve en bronze à patine brune à nuance de rouge, signé «Degas» sur la terrasse, cire perdue A. A. Hébrard, cachet de la marque du fondeur, 56 21,5 13,8 cm.
Adjugé : 330 400 

Du premier, et en échange de 330 400 €, on pouvait détailler les grâces de la Préparation à la danse, pied droit en avant, une épreuve en bronze à patine brune à nuance de rouge (voir l'article Mouvement instable saisi dans le bronze de la Gazette n° 14, page 6). Provenant d’une collection privée de Bayeux, le modèle original de notre danseuse a été réalisé en cire vers 1882-1895 par l’artiste. Cette version en bronze a été coulée par le fondeur A. Hébrard en 1921 ; vingt épreuves ont alors été numérotées, de la lettre A à la lettre T. À l’occasion, deux autres modèles, marqués respectivement «HER.D et HER», ont été édités et réservés aux héritiers de Degas et au fondeur. Lors d’une exposition organisée à Glasgow en 1924, la statuette avait été acquise par le collectionneur D.W. Cargill. Adam et Ève faisaient ensuite leur entrée, dans une mise en scène imaginée sans aucun doute par le Milanais Giovanni Pietro Rizzoli, dit Giampietrino, auquel on attribuait ce panneau (voir l'article Giampetrino, un proche de Léonard de la Gazette n° 15, page 100). Exécutée dans la première moitié du XVIe siècle, l’œuvre avait orné jadis les murs de la villa Bartholoni à Genève. Elle changeait de mains en échange de 87 320 €. Au rayon des arts décoratifs, deux pièces d’importance se faisaient remarquer. À commencer par un rare secrétaire en acajou blond et placage d’acajou moucheté, à demi-colonne à patine verte, attribué à David Roentgen et probablement vendu par Jacob vers 1805. Il porte la marque du château de Saint-Leu, résidence de la reine Hortense également duchesse de Saint-Leu  et de Louis Bonaparte. Son abattant découvre une niche centrale ornée de bronzes dorés et finement ciselés, proche du travail de Thomire. Tant de majesté était récompensée par 49 560 €. L’autre gagnant était une coupe de Goudji cédée 35 990 €.

samedi 20 avril 2019 - 15:30 (CEST) - Live
14, boulevard Eindhoven - 14400 Bayeux
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