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Un parfum d’Italie

Publié le , par Philippe Dufour

Avec pas moins de quatre expositions simultanées, la Picardie se met à l’heure italienne. Un événement exceptionnel, qui est à l’origine de réattributions et de découvertes, d’amiens à compiègne. Récit d’une aventure.

Alessandro Allori, Portrait de jeune homme, 1565-1570, huile sur cuivre, 48 x 34 cm,... Un parfum d’Italie
Alessandro Allori, Portrait de jeune homme, 1565-1570, huile sur cuivre, 48 x 34 cm, Laon, musée d’art et d’archéologie
© C2RMF/Thomas Clot
Dans le sillage des adeptes du Grand Tour, Henry James a arpenté l’Italie, véritable berceau, à ses yeux, des arts de l’ancien monde. Heures italiennes , son recueil d’impressions de voyage paru en 1909, retranscrit cette fascination nourrie par la proximité permanente avec la beauté, perceptible tant dans les moindres détails de la vie quotidienne qu’avec le commerce facile des plus grands chefs-d’œuvre. Une pérégrination à travers la péninsule et ses capitales culturelles, qui est aussi le principe choisi par cette manifestation picarde hors du commun, et à laquelle l’ouvrage de l’écrivain américain prête justement son titre. Au gré de quatre expositions patrimoniales présentées à Amiens, Beauvais, Chantilly et Compiègne, on y découvre avec étonnement deux cent trente fleurons de la peinture italienne conservés dans les collections publiques de la région  de treize musées et onze monuments historiques exactement , sur un total de cinq cents œuvres recensées. Le chiffre peut surprendre, mais n’a en fait rien d’étonnant : la région, proche de la capitale, a toujours compté de très grands collectionneurs, habitués des meilleurs marchands parisiens. À commencer bien sûr par le duc d’Aumale, à l’origine du musée Condé de Chantilly,…
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